Nature en ville
La LPO met en œuvre le programme d'actions Nature en ville avec comme objectif de faire diminuer l'artificialisation des sols, de connaitre et faire connaitre la nature de proximité, les écosystèmes urbains, la nécessité de maintenir un équilibre entre l'homme et la biodiversité qui l'entoure.
Plus de 70 000 hectares d'espaces naturels et agricoles disparaissent chaque année du fait de l'artificialisation des sols.
La ville est un important consommateur d'espace, souvent des terres riches en zones alluviales et sur les littoraux, et de ressources non renouvelables nécessaires pour sa construction, son entretien et ses fournitures en énergie. De plus, elle évacue des flux continus de déchets solides et liquides qui polluent et monopolisent l'espace.
Ainsi la croissance urbaine, l'étalement urbain et la périurbanisation posent de nombreux problèmes écologiques. La faune (dont les abeilles) et la flore trouvent parfois en ville des refuges riches en fleurs, mais souvent également riches en espèces exotiques, voire invasives, et dans un contexte de pollution automobile, de bulle de chaleur et de pollution lumineuse qui sont des facteurs de stress pour la faune et la flore.
L'urbanisation fragmente de plus en plus les écosystèmes, ce qui nuit à la biodiversité en morcelant les Populations d'individus d'une même espèce et en gênant leur reproduction.
Les sols y sont fortement imperméabilisés par l'asphalte et le béton ce qui perturbe la pénétration des eaux de pluie dans les sols, et contribue aux îlots de chaleur urbains. Les ruissellements engendrés en aval érodent les sols alentours et augmentent les risques d'inondation. Les risques épidémiologiques y sont élevés, et le contact avec la nature, important pour la santé, y est plus difficile.