Nom scientifique : Cuculus canorus
Ordre : Cuculiformes
Famille : Cuculidés
Genre : Cuculus
« Cou-cou, cou-cou » : avec son chant reconnaissable entre tous, il annonce le printemps dans la forêt. Et c’est un oiseau de bon augure : selon un dicton, qui l’entendait avec une pièce de monnaie dans la poche aurait de l’argent toute l’année. Alors, simpliste, le Coucou, avec sa mélodie à deux notes ? Loin de là. Ce drôle d’oiseau fascinant, tantôt rude, tantôt subtil, est toujours là où l’on ne l’attend pas.
Le Coucou est en effet un oiseau extraordinaire et méconnu : son chant est aussi célèbre que sa discrétion est grande, il pond dans le nid d'autres oiseaux et délègue entièrement l'élevage de ses petits à des parents qui ne sont jamais de son espèce. Il fait partie du 1% des 10 000 espèces d’oiseaux du monde à ne pas fonder ce qu’on peut appeler une famille. Parmi les oiseaux d’Europe, le Coucou gris est le seul parasite complet à l’exception d’un cousin d’Europe du Sud, le Coucou-geai. Ne construisant pas de nid, ne couvant pas ses œufs et ne connaissant pas ses propres petits, on pourrait donc croire que le coucou a la vie facile. Mais en rencontrant des difficultés que n’ont pas à subir les autres oiseaux, il s’investit tout autant pour la survie de sa progéniture. On va le voir, « le parasitisme n’est pas le moyen le plus simple, ni le plus avantageux de perpétuer la race. » (Géroudet, Les passereaux et ordres apparentés. I. Du Coucou aux corvidés, p. 20.) .
Ecoutez le chant caractéristique du mâle de Coucou gris, ou « coucou sonore » suivant son nom latin Cuculus canorus
Robuste et peu exigeant
Le Coucou gris mesure 33 cm de long et pèse de 90 à 130 g, soit la même taille qu'une Tourterelle turque pour un poids un peu moindre qu’elle. Comme son nom français l'indique, le mâle est principalement gris ardoise sur tout le dessus de son corps, des ailes à la tête, gorge comprise bien que celle-ci soit d’un gris plus clair. Les femelles sont plus diversifiées, leur plumage pouvant comporter une proportion variable de brun, voire être entièrement brun-roux. Le roux domine aussi largement dans le plumage des jeunes.
Sa longue queue, aux rectrices gris anthracite parsemées de petites taches blanches, peut se relever en éventail, en particulier quand le mâle recherche une partenaire. Son ventre blanc rayé transversalement de gris foncé, ses ailes pointues, son vol rapide et précis ainsi que sa silhouette en vol le font parfois ressembler à un Épervier d’Europe, avantage qui peut lui servir pour effrayer les passereaux méfiants ou agressifs dont il projette de parasiter le nid.
Le Coucou a un petit bec noir légèrement incurvé, un œil (iris et contour) dans les tons jaunes et des pattes également jaunes. Pour lui permettre de mieux se déplacer sur les arbres, ses pattes ont en plus la particularité de comporter deux doigts en avant (les deux doigts médians) opposés à deux doigts en arrière (les deux doigts externes) : on dit que le Coucou est un oiseau zygodactyle, spécificité qu’il partage avec d’autres oiseaux grimpeurs comme les pics et les perroquets.
Insectivore, le Coucou gris se nourrit de toutes sortes d’insectes, y compris coléoptères, libellules et criquets, de larves, de vers, de limaces et surtout de chenilles. Les chenilles velues comme les processionnaires sont en effet sa nourriture de prédilection. Alors que ces chenilles sont dédaignées par beaucoup d’autres oiseaux en raison de leur toison urticante, le Coucou, lui, s’en délecte. Il laisse les poils de ces chenilles se planter dans sa membrane stomacale et la couvrir en lui donnant l’aspect d’une fourrure, jusqu’à ce qu’une mue la renouvelle.
En plus de cette nourriture habituelle, la femelle, lorsqu’elle pond, ingurgite un ou plusieurs œufs qu’elle prélève dans les nids qu’elle parasite.
Si, pour rechercher sa nourriture, le Coucou préfère les forêts et les espaces semi-ouverts, il se montre en revanche particulièrement souple et accommodant pour la ponte de ses œufs, suivant ses hôtes dans presque tous les types de paysages, des pâturages de zones subalpines aux milieux humides des tourbières, des landes aux roselières chères aux rousserolles, des boisements des rougegorges aux terres cultivées et aux marais salants. Les zones très urbanisées sont les seuls espaces qu’il évite.
Le Coucou est un migrateur. Il arrive sur son site de reproduction à partir de la mi-mars, plus souvent début avril, lorsque les feuilles commencent à pousser : les jeunes feuilles amènent les chenilles et d'autres larves, qui elles-mêmes attirent le Coucou et d'autres oiseaux.
Les opérations de reproduction et de ponte terminées, à partir du mois de juin, les premiers coucous repartent déjà. En passant par l'Europe du Sud et l'Afrique du Nord, ils se dirigent vers leurs régions d'hivernage en Afrique tropicale. Là-bas, ils effectueront leur mue. Les jeunes repartent plus tard, jusqu'en septembre. Et, sans adulte de leur espèce, ils font le trajet de façon totalement innée. Ils reviendront sur les terres qui les ont vus naître.
C'est donc une vie de nomade solitaire que mène le Coucou gris : entre la formation de couples éphémères, la recherche de nids à parasiter, les pontes éclair et ses migrations, il est toujours en mouvement.
Le Coucou est un parasite strict, c’est-à-dire qu’il pond toujours dans un nid qu’il n’a pas construit, qu’il ne couve jamais ses œufs lui-même et laisse toujours à d’autres oiseaux le soin d’élever ses petits.
Il peut parasiter plus de 150 espèces d’oiseaux mais dans les faits, une quarantaine seulement le sont régulièrement, en tête desquelles la Bergeronnette grise, le Rougegorge familier, le minuscule Troglodyte mignon ainsi que, tout particulièrement en Île-de-France, l’Accenteur mouchet, le Rougequeue noir et la Rousserolle effarvatte. Une constante aussi : le Coucou choisit systématiquement des passereaux insectivores qui élèvent leurs jeunes dans un nid jusqu’à l’envol, cela afin que le petit coucou ne meure pas abandonné.
Cependant, chaque coucou devient spécialiste d’une espèce en particulier.
Mimétisme et lignées maternelles
Afin de donner un maximum de chances à son poussin d’être accepté, puis élevé par des parents adoptifs, le Coucou déploie des trésors de ressources pour s’adapter au mieux aux hôtes qui devront accueillir son petit. Au premier rang de ces adaptations : le mimétisme de ses œufs, l’une des meilleures stratégies du Coucou pour le parasitisme.
Ainsi, une femelle coucou spécialisée dans les Rousserolles effarvattes pondra des œufs beige mouchetés de gris-brun, une femelle coucou spécialiste des Rougequeues noirs pondra des œufs tout blancs et celle spécialisée dans les Rougequeues à front blanc pondra des œufs bleu ciel ! Certes, l’œuf du Coucou sera un peu plus gros que celui de ses hôtes, mais à peine.
Alors mis à part quelques ratés toujours possibles, cette stratégie est d’une finesse artistique.
Mais comment un mimétisme d’une telle perfection est-il possible ?
Chaque femelle de Coucou appartient à une tribu, autrement dit un groupe spécialisé qui parasite spécifiquement certains hôtes en imitant leurs œufs. Et c’est de mère à fille que se transmet l’héritage du type d’œuf, sans aucune influence des gènes paternels. Seules les femelles font partie d’une tribu tandis que les mâles peuvent s’apparier à des femelles de n’importe quel groupe. Il n’existe donc pas d’œuf de Coucou type.
Ainsi le Coucou augmente-t-il encore ses chances de voir ses œufs acceptés par ses hôtes. Pourtant, la mystification ne fonctionne pas systématiquement. Certains oiseaux particulièrement méticuleux dans l’inspection de leurs œufs arrivent à reconnaître l’intrus et peuvent alors lui asséner des coups de bec jusqu’à le percer et le condamner en l’éjectant de leur nid.
Dans le cas d’une ponte opérée par la femelle coucou dans le nid d’un oiseau cavernicole, la ponte sera périlleuse mais l’œuf intrus sera plus difficilement reconnaissable par l’hôte.
Pas tous ses œufs dans le même panier
Le Coucou ne forme pas de couple durable, mâle et femelle ne se côtoient que très brièvement, en vue de l’accouplement.
Tandis que les mâles passent la majorité de leur temps à éloigner les concurrents et à parader avec des femelles, ces dernières se consacrent à la recherche des nids de leurs futurs hôtes. Et si le mâle chanteur, facile à entendre, est difficile à voir, la femelle, qui ne chante pas vraiment, l’est encore plus. Son exceptionnelle discrétion est guidée par un but : repérer un nid dans lequel pondre son œuf.
Alors, choisissant un perchoir au point de vue imprenable, elle observe patiemment les environs, les allées et venues.
Un nid adapté a été repéré ?
Le plus furtivement possible pour ne pas éveiller les soupçons, la femelle de Coucou s’approche du nid sur lequel elle a jeté son dévolu, l’inspecte, y prélève et ingère un ou deux œufs de l’espèce-hôte, dépose son œuf en quelques secondes, puis s’éclipse. C’est fait.
Elle peut ainsi pondre 9 œufs, et même jusqu’à une vingtaine si les conditions sont propices et les nids d’hôtes potentiels particulièrement nombreux.
Mais il est très rare que deux œufs de Coucou se trouvent dans un même nid. Si c’est le cas, ils seront l’œuvre de plusieurs femelles.
Un poussin herculéen…
Par rapport à sa taille, l’œuf du Coucou est petit, d’un gabarit proche de celui des œufs de ses hôtes, des passereaux, de préférence petits. Et pour cause… Plus les œufs de l’hôte sont petits, plus le travail de l’oisillon de Coucou sera facilité.
L’œuf du Coucou gris a aussi une coquille très dure, plus résistante que d’autres à d’éventuels coups de becs inquisiteurs.
Au lieu d’un jour chez la plupart des autres oiseaux, cet œuf en passe deux dans le corps de la femelle, ce qui lui offre une ressource-clé : celle d’éclore plus vite, presque toujours avant les œufs de l’hôte, normalement avec 31 heures d’avance sur les autres.
Douze jours suivant la ponte, généralement au mois de mai, l’œuf du Coucou se fendille. Après 7 heures de coups de bec contre son épaisse coquille, un poussin nu de quelques grammes apparaît. Il se repose 24 à 36 heures avant d’entreprendre un deuxième travail : se débarrasser de tous les autres œufs et futurs concurrents présents dans le nid, même plus lourds que lui.
Bien qu’encore aveugle, il porte sur la peau de son dos et au bout de ses ailes des cellules nerveuses sensorielles qui lui permettent de ressentir avec une extrême acuité tout ce qui le touche, en premier lieu la présence gênante d’autres que lui dans le nid. Alors, seulement guidé par sa peau ultrasensible, il place sur son dos un des œufs pas encore éclos de l’hôte qu’il maintient avec ses ailes, il s’arc-boute sur ses pattes, sa tête en bas servant de levier, il le soulève, le hisse jusqu’au bord, puis pousse l’œuf hors du nid. Il recommence ainsi jusqu’à avoir vidé le nid de tout son contenu.
Il s’acquitte de cette tâche y compris s’il s’agit d’oisillons déjà nés ou pendant qu’un adulte couve ; ses parents adoptifs le laissent faire. Il fait de nouvelles tentatives si les œufs retombent dans le nid. Il lui arrive pourtant de renoncer.
Une expulsion réussie ne prend que deux minutes mais le coucou nouveau-né a besoin de plusieurs heures, ou même de jours, pour parachever sa tâche.
Ensuite, totalement épuisé et amaigri, le bébé coucou peut commencer à manger.
… À l’appétit gargantuesque
Autant l’acceptation des œufs par les espèces-hôtes ne va pas de soi, autant le poussin de Coucou est, une fois né, aussitôt adopté par ses nouveaux parents qui n’ont plus qu’un seul but : le nourrir et le protéger, comme s’il s’agissait de leur propre petit. Qu’il soit élevé seul ou en même temps que les propres oisillons de l’espèce-hôte, les parents restent totalement aveugles aux différences qui existent entre leurs propres poussins et l’adopté.
Le bébé coucou grandit rapidement. Adulte, il deviendra très discret mais pour l’instant ce n’est pas le cas : armé d’un petit gosier rouge-orangé et surtout d’une batterie de cris de quémandage incessants, ce petit frénétique réclame autant qu’une nichée entière ! Il est si bruyant qu’il peut attirer des prédateurs. Mais ses parents, motivés par ses cris d’affamé et ses battements d’ailes, le nourrissent sans relâche.
Pour nourrir ce petit à l’appétit insatiable, tout y passe : mouches, sauterelles, araignées, libellules, pucerons… même de petits poissons et grenouilles, apportés par la Rousserolle turdoïde !
C’est ainsi que, pendant toute la période de nidification jusqu’à l’envol, le jeune Coucou gris consomme plus du double d’une nichée complète de passereaux. S’il est né avec un peu d’avance, c’est qu’il lui faut 18 à 25 jours pour grandir et quitter le nid, soit presque deux fois plus que les poussins de la majorité des espèces-hôtes (il en faut 11 à un poussin de rousserolle).
Quelques parents épuisés par ce poussin glouton et lent à prendre son indépendance l’abandonneront trop tôt. Toutefois, la plupart le nourrissent jusqu’au bout.
Au bout de trois semaines environ, le Coucou peut s’envoler. Il pèse alors entre 70 et 110 grammes, bien plus que ses parents adoptifs.
Là encore, l’élément taille est surprenant : le Coucou adulte, de la taille d’une tourterelle, pond des œufs d’un tiers de ceux d’une tourterelle tandis que le poussin de Coucou, lui, aura quasiment la même taille à l’envol, quelle que soit l’espèce qui l’aura élevé.
Course à l’évolution
La survie du Coucou gris dépend de sa capacité à s’adapter aux espèces-hôtes. Ces dernières développent à leur tour des défenses qui forcent le Coucou à améliorer sans cesse ses réponses, et notamment le chef d’œuvre d’évolution que sont ses œufs, si ressemblants et de taille si réduite. Chacun affine ainsi sa réponse dans un cycle d’adaptations et de contre-adaptations toujours plus sophistiquées.
Il a fallu au Coucou des milliers d’années pour perfectionner ses stratégies. Lui qui, au départ, était seulement un parasite occasionnel, comme de nombreux oiseaux, a affiné ses stratégies de mimétisme et de discrétion avec tellement de succès qu’il est devenu parasite strict, oubliant sa propre science de la nidification.
Pourtant, c’est un défi d’une autre taille qui attend le Coucou actuellement, un défi urgent. Ce n’est pas une meilleure adaptation des hôtes pour rejeter le parasite qui le menace aujourd’hui mais bien l’activité humaine : l’agriculture intensive, l’uniformisation des paysages, la chute des populations d’insectes, et donc de chenilles, sont autant de menaces directes pour le Coucou, son habitat, sa nourriture surtout.
Un déclin du Coucou pourrait aussi être lié au réchauffement climatique : pour cet oiseau qui revient de terres hivernales très lointaines, en Afrique, des chenilles qui apparaîtraient plus tôt ou des espèces-hôtes qui couveraient plus tôt en raison de températures plus douces pourraient avoir pour conséquence de décaler la chronologie du Coucou par rapport à celle de l'écosystème dont il dépend et ainsi compromettre la réussite de ses pontes.
Le Coucou saura-t-il s’adapter à ces changements avec sa maestria habituelle et surtout assez vite ? Espérons-le.
Répartition du Coucou gris
Dans le monde
Avec une vaste aire de reproduction comprenant toute l’Eurasie, à l’exception de l’Islande et des régions subpolaires, le Coucou gris était jusqu’à récemment une espèce à succès.
De 40 à 72 millions d’individus adultes, telle est l’estimation retenue par l’inventaire mondial de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) pour le Coucou gris, les relevés sur le Coucou étant difficiles à effectuer. Ces chiffres classent l’espèce au niveau de préoccupation mineure (LC = least concern).
L’Europe, qui représente environ 30% de la population globale, compte de 11 900 000 à 21 500 000 individus adultes (2015).
Pour l’évolution de ses effectifs, PECBMS (The Pan-European Common Bird Monitoring Scheme) classe le Coucou en déclin modéré pour l’Europe, avec une tendance de -8% de 2007 à 2017 mais de -32% depuis 1980. En déclin modéré en Europe, l’espèce est par exemple en fort déclin en Grande-Bretagne.
En France
C’est une espèce largement présente sur le territoire mais en densités peu importantes.
Sur la Liste rouge des espèces menacées en France, avec des données toutefois insuffisantes sur cette espèce, le Coucou gris est classé en préoccupation mineure mais en déclin.
Le Suivi temporel des oiseaux communs (STOC) de Vigie Nature fait le constat d’un déclin modéré du Coucou au niveau national, avec 14% de baisse depuis 2001. La diminution qui a été constatée depuis 10 ans est plus alarmante puisqu’elle s’élève à 24%. La dégradation semble donc s’accélérer.
Dans nos régions
En Ile de France
Comme sur le territoire français, les coucous se répartissent sur l’ensemble de la région Île-de-France quoiqu’en densités peu importantes. Sur la période 2009-2014, l’estimation du nombre de « couples » – l’espèce n’est pas monogame – se situait entre 4 000 et 5 000.
Considéré comme commun dans la région, la liste rouge régionale de 2018 a cependant établi pour le Coucou gris le statut d’espèce quasi menacée avec une véritable détérioration comme tendance d’évolution. L’Observatoire régional des oiseaux communs (OROC) d’Île-de-France relève une chute de 26% des effectifs de Coucou gris sur la période 2003-2017, un chiffre supérieur au repli constaté sur le plan national.
Il est peu présent dans les départements de la Petite couronne et le Grand Paris. Pour la période 2015-2018, la nidification du Coucou, difficile à prouver, n’a été constatée avec certitude que dans une roselière à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis. Plusieurs autres secteurs de nidification probable ont été relevés à l’est de Paris.
Le Coucou gris se rencontre davantage dans les zones forestières de l’ouest et du sud de la région. Il est notamment présent en forêt de Fontainebleau et le long des rives arborées de la Seine au sud de la Seine-et-Marne.
Le saviez-vous ?
Les suites de la naissance d’un coucou sont connues depuis Aristote il y a plus de deux mille ans. Mais on doit des découvertes importantes aux Anglais et à des pratiques scientifiques douteuses autrefois courantes…, les collections scientifiques. C’est le médecin et naturaliste Edward Jenner (1749-1823), par ailleurs père du vaccin contre la variole, qui répondit à la première question sur la reproduction du coucou, à savoir comment le poussin éjecte le contenu du nid de l’hôte. C’est à un autre Anglais, Edgar Chance (1882-1955), et à une branche aujourd’hui proscrite de l’ornithologie, l’oologie, que l’on doit de savoir comment le Coucou dépose ses œufs dans le nid de l’hôte : en cherchant sans cesse de nouveaux œufs à collectionner, Edgar Chance en était arrivé à prévoir et même à susciter la ponte de la femelle de Coucou. C’est lui qui, le premier, en 1921, en a filmé une ponte.
Cette fiche a été réalisée par les adhérents de la LPO Ile-de-France
Bibliographie
Ouvrages
- Le fabuleux destin du Coucou gris : vie et mœurs du plus étrange des oiseaux. (2017) Par O. Mikulica, T. Grim, K. Schulze-Hagen, B. G. Stokke. Delachaux et Niestlé, 159 p.
- Les passereaux et ordres apparentés. I. Du Coucou aux corvidés. (1961) Par P. Géroudet. Delachaux et Niestlé, 238 p.
- Atlas des oiseaux nicheurs d’Île-de-France, 2009-2014. Centre ornithologique d’Île-de-France (CORIF), 203 p.
- Atlas des oiseaux nicheurs du Grand Paris : 2015-2018. (2020) Par F. Malher, O. Disson, C. Gloria, M. Leick-Jonard, M. Zucca. LPO, 232 p.
- 440 oiseaux. (2017) Par V. Dierschke. Delachaux et Niestlé, 256 p.
- L’Étymologie des noms d’oiseaux : origine et sens des noms des oiseaux d'Europe. (1995) P. Cabard, B. Chauvet. Éveil éditeur, 208 p.
Vidéo
- Coucou & co. Dans le nid d’un autre. Arte.tv – voyages et découvertes – nature et animaux.
Sites internet
- Fiche espèce de l’Inventaire national du patrimoine naturel
- Liste rouge mondiale de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature)
- Liste rouge de l’UICN pour l’Europe
- Tendances au niveau européen (2020)
- Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (2016)
- Résultats nationaux du programme d’observation du Muséum national d’histoire naturelle (2020)
- Liste rouge des oiseaux nicheurs en Île-de-France (2018)
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