Or sur ces bâtiments des hirondelles de fenêtre avaient construit une dizaine de nids naturels. Dans le cadre des travaux, un nid avec des oisillons dedans a été détruit et un résident qui a assisté à la scène a immédiatement alerté l’ONCFS et la LPO Ile-de-France de la destruction du nid de cette espèce protégée par la loi. Il a recueilli les oisillons survivants (2/4) et les a envoyés en centre de soin où ils ont été sauvés.
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) a exigé l’arrêt des travaux et de conserver les nids jusqu’à ce que les couples d’hirondelles de fenêtre et les oisillons les aient quitté (que ce soit la 1ere ou la 2e nichée). L’organisation a également demandé l’installation d’une tour à hirondelles en mesure de compensation de la destruction d’habitat d’une espèce protégée.
L’Ingénieur travaux principal d’Eiffage construction a alors demandé à la LPO Ile-de-France :
- de choisir un emplacement pour installer une tour à hirondelles afin de donner aux hirondelles un endroit de substitution ou nicher ;
- de produire un rapport comptabilisant le nombre de nids naturels avant travaux ;
- de l’accompagner sur le chantier pour, lors d’un premier passage, constater quels nids étaient inoccupés en vue de les détruire, et lors d’un deuxième passage : constater que tous les nids étaient bien vides avant leur destruction
- de faire un suivi en été 2016 pour comptabiliser le nombre de couples
Lors du passage de l’écologue de la LPO Ile-de-France, en été 2016 :
- certaines hirondelles avaient refait des nids sur le bâtiment ravalé ;
- un nid était occupé sur la tour à hirondelle.