Ici, au bois de Sourreil, les cheminements se dessinent quasi naturellement sous les pas des promeneurs. L’herbe reste haute et les agents du service des espaces verts de la ville pratiquent le fauchage tardif afin de laisser le temps à la faune et à la flore sauvages de se développer librement.
« On fait deux fauchages par an, pas plus » précisent David Puyuelo et William Brun qui s’occupent également de transformer les troncs d’arbres en mobilier urbain. … et en hôtels à insectes. Les déchets verts restent sur place pour enrichir le sol et les niches écologiques sont préservées, pour les insectes et les oiseaux, lors des travaux d’élagage.
30 espèces d'oiseaux
Résultat : 30 espèces d’oiseaux et une douzaine d’espèces de papillons ont déjà été répertoriées sur cet espace qui fait office de site pilote municipal en matière de gestion écoresponsable. Selon Magali Contrasty, coordinatrice du service nature de proximité au sein de la délégation régionale de la LPO Aquitaine, on trouve ici des oiseaux dont la présence en ville à tendance à diminuer tels que le Pic vert, le Pic épeiche, le Chardonneret élégant, le Pinson des arbres ou encore le Verdier d’Europe.
Source : Sud Ouest - Christine Morice - juin 2021
Année de réalisation : 2021