Bordé d’un bois et de prairies, son vieux jardin sans intrants chimiques, planté d’essences forestières, de fruitiers à la production échelonnée jusqu’en décembre, de buissons touffus (aubépines, bonnet-d’évêque, seringats, houx, buddléias, rosiers), d’aromatiques et de vivaces attirant les insectes (menthe, bourrache, consoude, sauges, primevères, ancolies, asters,…) offre avec ses sources, un refuge naturel aux oiseaux granivores, frugivores ou insectivores.
Après l’avoir inscrit au réseau des Refuges LPO au début des années 2000 et reçu de précieuses fiches-conseils, elle y intervient désormais le moins possible, veillant à préserver vieux lierres, herbes sauvages, fruits tombés, feuilles mortes, tas de bois, et à ne tailler que passée la saison des nids. Trois mangeoires suspendues, garnies de millet et tournesol, et (plus durable !) un pain de graisse « maison » réunissent l’hiver Gros-becs casse-noyaux, Tarins des aulnes et Pinsons du Nord.
Fidèlement occupés par Mésanges bleues, charbonnières et nonnettes, les nichoirs hébergent parfois le Rougegorge familier, la Sittelle torchepot et le Grimpereau des jardins. Au total, près de 50 espèces, sédentaires ou non, partagent le jardin avec hérissons, crapauds et couleuvres.
Année de réalisation : 1998