RNN La Casse de la Belle Henriette
RNN La Casse de la Belle Henriette
Une réserve naturelle nationale
Créée en 2011, la réserve naturelle nationale de la Belle Henriette s’étend sur une surface marine et terrestre de 337 ha répartie de façon égale sur les communes de La Faute-sur-Mer et de La Tranche-sur-Mer.
La LPO assure la gestion de la réserve. Elle est accompagnée par le Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (co-gestionnaire) et par la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée (partenaire de la gestion).
Pour atteindre les objectifs de conservation, l’équipe de la réserve met quotidiennement en œuvre les suivis biologiques, les opérations de gestion des habitats, les missions de surveillance et les actions de sensibilisation.
Un site en constante évolution
Progressivement formée au cours du 20ème siècle, la Belle Henriette est l’une des dernières véritables lagunes de la côte atlantique. Après avoir été artificiellement séparée de l’océan en 1972, elle s’y reconnecte naturellement en 2014 et évolue désormais librement au gré des influences marines. En permanence remodelées par le vent et les marées, les dunes et bancs de sable de la Belle Henriette sont en constante évolution. Des chemins sont aménagés à la fois pour la sécurité et le confort des usagers de la réserve, mais également pour la préservation de la faune et la flore.
Un dynamisme favorable à la biodiversité
Loin d’être une régression sur le plan écologique, la reconnexion de la lagune à l’océan s’accompagne d’habitats naturels rares et de paysages uniques entre terre et mer. Cette renaissance confère à la lagune une richesse et des fonctions écologiques d’intérêt national et européen. Elle est ainsi redevenue un espace d’alimentation et de croissance pour les poissons marins et une importante zone de production de ressources alimentaires, à la base des chaines alimentaires océaniques marines (phyto et zoo plancton).
À marée basse, l’estran et les prés salés semblent silencieux et déserts. Pourtant il n’en est rien, de nombreux oiseaux et insectes s’affairent en toute discrétion pour s’alimenter. Plus haut, à l’abri des marées hautes, la Gorgebleue à miroir installe son nid en bordure des prés salés et le Gravelot à collier interrompu dépose ses œufs en haut de la plage. Sur les milieux dunaires le Pipit rousseline apprécie la végétation rase et clairsemée pour cacher son nid et le très rare Pélobate cultripède s'accommode parfaitement de l’eau salée des mares.