Les rapports sur le déclin de la biodiversité se suivent et cumulent les preuves scientifiques. En 2021, celui rédigé conjointement par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité et la Ligue pour la Protection des Oiseaux  démontre une baisse vertigineuse des populations d’oiseaux en milieux agricole et urbain (pesticides, artificialisation, pollution, destruction des habitats, diminution de la ressource alimentaire, etc.). En milieu urbain où cette chute avoisine les 30%, les populations d’oiseaux sont menacées par « la pollution » et la raréfaction des sites de nidifications liés au bâti du fait de la rénovation des bâtiments et des nouvelles constructions.

L’émergence d’innovations techniques et architecturales apportant une réelle amélioration écologique des bâtiments, avec des améliorations dans le domaine énergétique (isolation), ou concernant les matériaux (bois), sont appréciables dans l’adaptation au réchauffement climatique. Mais le constat concernant la biodiversité est rapide puisqu’elle est très peu ou pas du tout prise en compte.

Très concrètement, il existe une méconnaissance naturaliste, les espèces et leur biologie, mais aussi une méconnaissance juridique, les statuts de protection et la loi. De cela découle une méconnaissance des solutions à mettre en œuvre pour prendre en compte la biodiversité dans les projets de construction. D’où l’idée de porter à connaissance la règlementation et les statuts de protection de certaines espèces emblématiques, mais aussi les solutions organisationnelles et techniques pour prendre en compte ces espèces dans les projets liés au bâti.

Concrètement nous accompagnons et sensibilisons les acteurs de la constructions (bailleurs sociaux, constructeurs, communes, collectivités) afin d’empêcher la destruction de nids d’espèces protégées comme les hirondelles ou les martinets et pour limiter l’obstruction d’espaces favorables aux chiroptères.