J’arrête le nourrissage au printemps
Le nourrissage aux mangeoires peut être bénéfique pour certaines espèces pendant la saison hivernale, à condition de respecter quelques bonnes pratiques. En effet, même s’il est tentant de prolonger l’apport de nourriture lorsque les températures sont plus clémentes pour compenser la diminution de la ressource alimentaire pour les oiseaux, il s’agit là d’une fausse bonne idée. Les conséquences, pas toujours visibles, sont désastreuses pour les oiseaux et leurs petits. Beaucoup deviennent insectivores à l’arrivée des beaux jours, les graines ne sont donc plus adaptées à leurs besoins. De plus, le nourrissage printanier peut rendre les jeunes dépendants, alors même qu’ils doivent apprendre à se nourrir par eux-mêmes.
Je nettoie les mangeoires
La transmission de maladies à la mangeoire, comme la trichomonose ou la salmonellose, bien que possible en hiver, explose lorsque les températures augmentent. Ces maladies sont responsables de la mort de nombreux individus et du déclin de certaines espèces. En hiver, nettoyer les mangeoires et abreuvoirs toutes les semaines avec des produits naturels (savon de Marseille, savon noir, vinaigre) permet d’éviter les maladies. Mais lorsque le dégel arrive, ces mesures ne sont souvent plus suffisantes pour empêcher leur propagation parmi les oiseaux regroupés aux mangeoires.
Je propose de l’eau toute l’année
Si les oiseaux meurent à l’approche des mangeoires et abreuvoirs, les pratiques peuvent être remises en cause. Parfois, en voulant bien faire, nous nuisons à la faune sauvage. Une personne qui continue de nourrir les oiseaux à cette période pourra progressivement diminuer les rations, jusqu’à stopper définitivement cet apport. Pour aider la faune de nos jardins, il est possible de disposer une écuelle d’eau peu profonde, et cela toute l’année. Même si observer les oiseaux aux mangeoires est un spectacle des plus agréables, pensons à protéger nos amis ailés par nos actions.
Il en va de la responsabilité de chacun d’adopter des bonnes pratiques pour ne pas nuire à la faune de nos jardins.