Notre concours photo "Une vie d’arbre mort" a pris fin. Maintenant, place au vote du public !
Organisé à l'occasion de l'année de l'arbre et de la haie à la LPO, ce concours photo a connu un franc succès. Nous avons reçu plus de 100 photos et même un poème à découvrir ci-dessous. Ces photos offrent une riche vue d'ensemble des arbres morts, oscillant entre l'esthétique pure de ces géants devenus fragiles avec le temps, et celle des animaux, des plantes, des mousses et des champignons qui se développent grâce à ces bois vieillissants ou en décomposition. Saisis dans un sous-bois, dans un parc, dans la campagne, au jardin..., ces arbres morts nous rappellent que leur conservation, encore debout ou couchés, est essentielle et possible en tout lieu !
Un grand merci à toutes les personnes qui ont participé en envoyant les clichés des arbres morts, croisés sur leur chemin, et des espèces qui s'en nourrissent ou s'y abritent.
Une sélection de 30 photos a été retenue pour le vote du public.
- Du 18 au 30 septembre 2024 inclus, nous vous invitons à voter pour vos 3 photos favorites.
Pour cela, il vous suffit de :
> VISIONNER les 30 photos en lice pour choisir vos 3 préférées et relever leur numéro
> VOTER pour vos trois photos favorites dans le formulaire dédié
- Une quatrième photo "Coup de cœur" sera désignée par le jury de la LPO.
La LPO dévoilera les 4 photos gagnantes à partir du 2 octobre sur son site web et ses réseaux sociaux.
Restez connecté·es...
Un grand merci pour votre participation !
Mon vieil arbre est mort
Longeant une route familière
Il était là, mon arbre.
Plus une feuille vibrant de joie sous la brise.
Que des branches, belles, artistement disposées.
Du bois, rien que du bois.
Il était là mon arbre. Il était beau.
Debout majestueux.
Un jour, je l’ai vu allongé
Je l'ai cru couché... endormi,
Tourné sur un côté, apaisé.
Était-il las ? Ou épuisé ?
Ses branches regardaient vers le ciel
Comme pour chercher les rayons du soleil
Ou se draper dans les couleurs de l'arc-en-ciel.
Doucement mon cœur s'est approché
Et mon imagination débridée déclenchée
Est aussitôt partie en vagabondage
Pour faire avec mon arbre un doux voyage.
C'était un vilain soir, ou le vent déchaîné
N'a pu entrainer mon arbre dans la danse.
Fatigué, il ne put suivre la cadence,
Des flonflons et des rythmes effrénés.
Simplement et dignement, il s'est allongé
Après une prière, à la terre hospitalière.
Ses branches regardent toujours vers le ciel
Pour faire un dernier salut au soleil.
Et aujourd'hui, mon vieil arbre n'est plus mort
Je l'ai accueilli dans mon cœur, où il dort.
Françoise Lurton-Touraine – Chauvigny (86)