Les plus discrètes sont déjà parties dès août sans se faire remarquer comme les martinets ou une partie des fauvettes. Et d’autres, au contraire, passent par la Normandie. Certaines espèces, rares ou absentes le reste de la saison, se font tout d’un coup communes (ou presque !).
Il en est ainsi du Tarier des prés. Habitant exclusif et rare de nos dernières prairies humides, il devient fréquent dans tous les paysages ouverts dès fin août jusqu’à mi-septembre
De même le Torcol fourmilier, disparu comme nicheur en Normandie, passe régulièrement de fin août à fin septembre et singulièrement…dans nos jardins ! Ouvrez l’œil !
Et d’autres, plus rares encore, apparaissent exceptionnellement à cette époque. Souvent des jeunes, ils sont partis à l’aventure, très loin de leur route, comme ce Faucon kobez immature. Né en Hongrie ou en Roumanie, il a trouvé que faire un petit tour par la Normandie pour aller sur ses quartiers d’hiver, situés en…Namibie ( !), ça dégourdirait les ailes !
Bon voyage à vous, les oiseaux !
(Les trois espèces ont été photographiées cette année sur un tout petit coin du département de la Manche).