Dès l’émergence du projet de liaison autoroutière Castres – Toulouse dans les années 1990-2000 puis récemment, notamment lors de l’enquête publique environnementale, la LPO Occitanie a :
− regretté le choix de ne pas privilégier un réaménagement partiel de la RN 126, moins impactant pour la biodiversité ;
− répété le non-intérêt de créer cet aménagement au regard des enjeux actuels qui doivent être défendus : artificialisation des sols, destruction de milieux naturels, effondrement de la biodiversité… et des incohérences pointées par le CNPN et l’AE et rappelées dans les conclusions de l’Enquête publique environnementale ;
− insisté sur les impacts sur la biodiversité : fragmentation, dégradation et destruction d’habitats naturels (zones humides, coteaux secs…), répercussion sur la faune et l’avifaune en particulier (mortalité, perturbations…).
La LPO Occitanie sera donc particulièrement vigilante à ce que les engagements pris par l’Etat et le porteur de projet soient respectés en matière de préservation des enjeux de biodiversité tout au long de ce chantier, tout comme dans la mise en oeuvre des mesures visant à réduire et à compenser les impacts sur le patrimoine naturel.