Centres de sauvegarde LPO : avec plus de 20 500 animaux accueillis, la hausse des prises en charge continue

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Nos sept hôpitaux de la faune sauvage ont accueilli au cours de l’année passée plus de 21% d’animaux supplémentaires qu’en 2020.

Chez rapaces nocturnes, comme ici cette jeune Chouette hulotte, les jeunes quittent le nid avant de savoir voler, ils vont alors rester quelques semaines au sol ou sur des branches basses. Une fois la nuit tombée leurs parents viendront leur donner la becquée et ce jusqu'à leur envol - Crédit photo : Romain Morinière

Qui sont-ils ?

Sur la totalité de ces animaux accueillis par nos Centres de sauvegarde, 76% sont des oiseaux, 23,5% des mammifères, 0.5 % sont des reptiles ou des amphibiens. Grâce à l’engagement des équipes de salariés, volontaires et bénévoles, près de 60 % des animaux soignés ont pu être relâchés dans leur milieu naturel.

Cette année encore, Hérissons d’Europe, Martinets noirs et Moineaux domestiques sont arrivés en nombre. Ces trois espèces représentant près d’un tiers des espèces recueillies en 2021.

Des chiffres à mettre en perceptive avec la cause d’accueil. Plus de la moitié des prises en charge ont en effet été effectuées en seulement 4 mois, entre début mai et fin Août soit durant la période reproduction.

Attention les animaux seuls ne sont pas tous en détresse

Nous constatons avec regret que quasiment de la moitié des animaux recueillis sont des jeunes. Un chiffre beaucoup trop élevé, d’autant que pas loin d’un tiers n’étaient pas blessés et auraient pu rester auprès de leurs parents. Consultez nos recommandations avant d’intervenir pour aider la faune sauvage en détresse.

Prévenir la prédation des animaux domestiques

Nos jardins sont de véritables zones d’accueil, de nourrissage et d’observation pour la petite faune sauvage. Un environnement dans lequel nos amis à poils vivent et l’issue de la rencontre peut s’avérer tragique pour les lézards, les salamandres, les hérissons et les oiseaux qui le fréquentent.

Cette année, 16% des animaux recueillis dans nos centres soins ont été mordus par un chien ou par un chat. Des solutions existent pour protéger la petite faune de son jardin.

Agir contre les collisions avec les surfaces vitrées

La multiplication des serres et des vérandas accroit les risques de collision. En effet, si les oiseaux peuvent facilement éviter les obstacles qui se trouvent dans leur environnement, ils sont en revanche incapables de distinguer les surfaces vitrées. Et même si certains oiseaux semblent sortir indemnes du choc, des lésions internes se déclarent une fois sur deux dans les jours qui suivent…

11 % des animaux recueillis en 2021 dans les Centres de sauvegarde LPO ont été victimes d’un choc contre une vitre. Des solutions simples existent pour éviter ces chocs. La pose de stickers répartis uniformément sur l’ensemble de la surface en fait notamment partie. Rendez-vous sur la Boutique LPO.

Nous pouvons tous agir pour limiter les causes de détresse. En 2022 poursuivons les efforts. Retrouvez l’ensemble de nos conseils sur notre site.