Qui sont-ils ?
Sur les 19 631 animaux admis par les centres de soins LPO en 2023, 79.8 % sont des oiseaux, 19.7 % des mammifères, 0,5 % des reptiles ou des amphibiens.
Grâce à l’engagement des équipes de salariés, volontaires et bénévoles, 48.5 % ont pu être relâchés dans leur milieu naturel.
Pour la quatrième année consécutive, les hérissons, les martinets noirs et les moineaux domestiques forment le « malheureux » trio de tête des espèces recueillies. Elles représentent, à elles trois, 31% des accueils.
305 espèces différentes accueillies et quelques espèces inhabituelles
Sur les 15 674 oiseaux accueillis, ce sont majoritairement des passereaux (38.4%), des hirondelles et martinets (18.2%) mais aussi des rapaces (13.3%) et des oiseaux marins et d’eau (6.2%). Pour les 3 862 mammifères ce sont principalement des hérissons (88,2%) et des chiroptères (11.8%).
En 2023, plusieurs centaines d’oiseaux marins ont été pris en charge suite aux différentes tempêtes et dépressions (Pétrel cul-blanc, Fulmar boréal, Océanite tempête, Fou de Bassan, Guillemot de Troïl, Macareux moine, Pingouin torda…) et près d’une centaine ont été accueillis mazoutés, au centre LPO Ile Grande, avec une forte présomption sur la provenance du fioul de l’épave du Tanio.
En 2023, près de 2 100 rapaces et vautours qui ont été soignés pour diverses causes et la plupart anthropiques : collision routière, tir illégal, collision avec une vitre… Nous noterons l’accueil de 19 vautours fauves, 79 Milans (noir et royal), de 251 hiboux (Hibou des marais, moyen-duc, grand-duc, petit-duc), de 595 faucons (Émerillon, hobereau, pèlerin, crécerelle…), de 129 éperviers ou encore d’élanions blancs, d’aigles (botté, de Bonelli, et royal), de circaètes Jean Le Blanc, et de gypaètes barbus.
En juillet 2023, le centre de sauvegarde de la LPO PACA a accueilli pour la première fois deux gypaètes barbus : Rei del Causse reçu le dimanche 9 juillet, âgé d’un an et demi (trouvé en Allemagne à 3,5kg et rapatrié en France) et Sargas reçu le mardi 18 juillet, âgé d’environ 5 mois (trouvé en Normandie affaibli et rapatrié dans le Sud).
Ils ont tous les 2 été relâchés après quelques jours au centre de soins. Le temps de reprendre du poids, des forces et même pour l’un de voler dans la volière de 64 mètres ! Nous pensions « qu’il était impossible d’avoir une volière suffisamment longue et haute pour qu’il puisse planer ». Une belle victoire pour l’équipe du centre !
Attention les animaux seuls ne sont pas tous en détresse
Nous constatons avec regret que quasiment la moitié des animaux recueillis sont des jeunes. Un chiffre beaucoup trop élevé, d’autant que pas loin d’un tiers n’étaient pas blessés et auraient pu rester auprès de leurs parents. Consultez nos recommandations avant d’intervenir pour aider la faune sauvage en détresse.
Prévenir la prédation des animaux domestiques
Nos jardins sont de véritables zones d’accueil, de nourrissage et d’observation pour la petite faune sauvage. Un environnement dans lequel nos amis à poils vivent et l’issue de la rencontre peut s’avérer tragique pour les lézards, les salamandres, les hérissons et les oiseaux qui le fréquentent.
Cette année, 15% des animaux recueillis dans nos centres soins ont été mordus par un chien ou par un chat. Des solutions existent pour protéger la petite faune de son jardin.
Nous pouvons tous agir pour limiter les causes de détresse. En 2024 poursuivons les efforts. Retrouvez l’ensemble de nos conseils sur notre site.
Rejoignez-nous !
Chacun peut aider les centres de soins. Il est possible de devenir bénévole dans un centre (pour aider aux soins des animaux), de devenir rapatrieur (ambulancier pour transporter les animaux vers les centres) ou de faire des dons (de matériel ou d’argent).