« Réussir la transition écologique est le défi de notre génération », affirmait le Gabriel Attal le 30 janvier dans son discours de politique générale. Pour y parvenir, il est fondamental de débloquer des moyens conséquents à la hauteur des enjeux climatiques et environnementaux.
Parmi les solutions : la jeunesse. Les jeunes sont extrêmement préoccupés par l’avenir de la planète : c’est d’ailleurs leur premier sujet d’inquiétude. Cette inquiétude se ressent aujourd’hui fortement dans l’espace public, où les jeunes sont de plus en plus nombreux à manifester, avec des messages forts sur l’environnement. Il est essentiel de leur donner les moyens d’agir.
Un outil précieux pour mobiliser les jeunes sur l’environnement
Le Service Civique le leur permet : selon la dernière enquête de l’Agence du Service Civique, 77% des jeunes pensent que c’est un bon moyen pour eux de s’engager en faveur de l’environnement. Le Service Civique propose aux jeunes de consacrer 6 à 12 mois de leur vie, à raison de 24h minimum par semaine, à des missions d’intérêt général, tout en étant indemnisés, accompagnés, formés.
Organisation de chantiers nature, formation du grand public aux éco-gestes du quotidien, soutien aux associations de préservation de la biodiversité, lutte contre les inégalités environnementales, accompagnement des plus précaires dans la transition énergétique, promotion des mobilités douces et durables, etc. : les missions de protection de la nature susceptibles d’être confiées aux jeunes dans le cadre du Service Civique sont nombreuses et variées. Déployées à grande échelle, elles apporteront une contribution significative dans la lutte contre les crises écologiques.
Il y a près d’un an, nos 15 organisations nationales de défense de l’environnement et d’éducation populaire se sont rassemblées en « Collectif des associations pour le Service Civique Écologique » afin d’appeler au déploiement massif de ce dispositif. Nous nous réjouissons donc aujourd’hui des annonces du Premier ministre, tout en demeurant vigilantes à ce que les moyens, opérationnels comme financiers, soient mobilisés pour concrétiser efficacement cette ambition.
Parmi nos recommandations :
- Mobiliser les jeunes dans les territoires, sur quelques missions à forte valeur symbolique, notamment d’éducation à l’environnement ou d'implication dans des projets sur le terrain (des opérateurs comme Unis-Cité pouvant être mobilisés en ce sens) ;
- Déployer dans les territoires des « pôles d’appui au développement du Service Civique Écologique » pour accompagner les associations et les collectivités territoriales dans l’accueil des jeunes ;
- Soutenir les têtes de réseau associatives dans le déploiement du Service Civique Écologique
- Proposer à tous les jeunes engagés, un « PSC1 écologique », qui leur donnera, en complément de l’éducation à l’environnement qu’ils reçoivent tout au long de leur parcours scolaire, un socle d’outils pour continuer à s’engager pour la planète dans le cadre et au-delà de leur Service Civique.
Associations Signataires :
Bloom, Fédération des parcs naturels régionaux, Le FRENE, La Fresque du Climat, Générations Futures, GoodPlanet, IFAC, Ligue de l’Enseignement, LPO, L’Union nationale des CPIE, Scouts et Guides De France, Unis-Cité.
À propos du Service Civique : Le Service Civique a été créé en 2010 pour favoriser la mixité sociale et développer une culture de l’engagement chez les jeunes en France. Il propose aux jeunes volontaires de 16 à 25 ans (voire 30 pour les jeunes en situation de handicap), de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général au sein d’associations et services publics (solidarité, lutte contre l’exclusion, éducation, environnement, sport, culture…). Ils perçoivent une indemnité mensuelle (environ 620€), bénéficient d’une couverture sociale (santé/retraite), d’une formation citoyenne et d’un accompagnement pour préparer l’après service. Plus de renseignements : www.service-civique.gouv.fr