Présent toute l’année en France, l’Etourneau sansonnet est souvent confondu avec le Merle noir, dont il se distingue par son plumage moucheté aux reflets métalliques. Son répertoire vocal est particulièrement riche et comprend de nombreuses imitations d’autres espèces d'oiseaux.
Ce passereau grégaire vit principalement au sein de groupes pouvant dépasser plusieurs milliers d’individus, capables de former d'immenses nuages mouvants lors d'extraordinaires ballets aériens appelés murmurations. En milieu urbain, les citadins se plaignent du vacarme assourdissant ou de la quantité de fientes déversées sur leurs voitures et les bâtiments. Les étourneaux sont tout autant aussi détestés en milieu rural car bien que majoritairement insectivores, ils ne dédaignent pas consommer des fruits dans les vergers et les vignobles au cours de l'été. En conséquence, ce mal-aimé figure sur la liste officielle des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD) et se fait massacrer tout l'année en ville comme à la campagne.
Le sansonnet joue pourtant un rôle essentiel dans la régulation des insectes ravageurs et permettrait dans bien des cas de se passer de pesticides toxiques pour l'environnement. Et quand bien même les étourneaux ne seraient d'aucune utilité particulière pour les humains, est-ce vraiment une raison valable pour les tuer à la moindre gêne ?
A découvrir dans le nouveau numéro de L’Oiseau Magazine.