Le Pluvier guignard se reproduit principalement du nord de la Scandinavie à la Sibérie orientale. Ce petit limicole se reconnait à son sourcil blanc, son ventre roux et l’étroite bande blanche à travers sa poitrine. C’est l’une des seules espèces chez laquelle les rôles sont inversés puisque c’est la femelle, plus grande et plus colorée, qui mène la parade nuptiale tandis que le mâle couve et élève les jeunes.
La saison de reproduction se termine et de nombreux individus se préparent à rejoindre leurs quartiers d’hiver en Afrique du Nord. C’est lors de cette migration postnuptiale, qui s’étend de la mi-août jusqu’en novembre, que l’oiseau rare a le plus de chance être vu en France.
Il y a quelques jours, des observateurs de la LPO ont ainsi eu le privilège d’observer 4 pluviers guignards au col d’Organbidexka (Pyrénées-Atlantiques). L’un d’eux leur a même tenu compagnie pendant plus d’une heure et demie !
Chaque année, salariés et bénévoles recensent les oiseaux sur des sites à fort passage migratoire. Les données collectées permettent notamment de suivre l’évolution des effectifs et d’étudier les modifications du calendrier au regard des changements climatiques.