La LPO a quantifié la présence de ravageurs dans les vignes du château Beaumont à Cussac-Fort-Médoc (24). Nous avons inspecté plusieurs centaines de jeunes grappes de raisin à la recherche des chenilles d’Eudémis, tant redoutées des viticulteurs, car elles affectent les futurs raisins.
Est-ce vraiment le rôle de la LPO ?
Eh bien oui, car la semaine prochaine, nous débuterons une étude des petits rhinolophes qui ont installés une colonie dans les bâtiments du château. Après avoir démontré que ces chauves-souris mangent le ravageur de la vigne, nous allons chercher à comprendre comment elles adaptent leur utilisation des paysages viticoles en fonction de l’abondance des ravageurs dans les parcelles.
Ces précieux résultats nous permettrons, demain, de mieux accompagner les viticulteurs dans l’accueil des chauves-souris et de renforcer le service écologique et gratuit rendu par ces dernières.
Nous vous donnons rendez-vous très vite pour d’autres informations sur cette expérience novatrice menées en collaboration par la LPO, Eliomys, l’INRAE-SAVE et rendue possible grâce au Château Beaumont, et au soutien financier du CIVB.